صوت الجامعة المغربية
- الإعلانات -

Le Mawlid:  la commémoration de la naissance du prophète de l’islam, Muhammad

« À toutes les échelles où l’on mesure la grandeur humaine, quel homme fut plus grand ? »

Ibrahim Fenzaoui

Aujourd’hui, plus que jamais, il est important de “faire connaissance” de Muhammad, celui qui pour plus d’un milliard d’hommes et de femmes sur cette terre est “Le Prophète” ou “L’envoyé de Dieu”. Pour comprendre ce qu’est l’islam, il est essentiel dans un premier temps de faire connaissance de Muhammad, “Le Prophète” ou “L’envoyé de Dieu” “Que la bénédiction et le salut de Dieu soient sur lui !”.

Il n’y a rien de plus important dans l’histoire des peuples et des civilisations que les hommes qui ont marqué leurs histoires. De ce fait, la naissance du prophète Muhammad est l’événement le plus marquant dans l’histoire des musulmans (Que la bénédiction et le salut de Dieu soient sur lui!).

Le Mawlid (arabe : al-mawlid an-nabawîy, المولد النبويّ,  la naissance du prophète), est la commémoration de la naissance du prophète de l’islam, Muhammad. Au Maroc, des références historiques prisent que cette fête a été officiellement introduite en 1292, par le sultan mérinide Abû Ya`qûb Yûsuf an-Nasr. Aujourd’hui, la fête du Mawlid engendre deux jours fériés.  Elle se célèbre à la date du 12 de Rabia al Awal[1], troisième mois de l’année musulmane. Cet événement, qui est aujourd’hui célébré par de nombreuses communautés musulmanes à travers le monde, aussi bien sunnites que chiites, ne fait pas partie des deux fêtes religieuses canoniques que sont les deux aïds : le petit (l’Aïd el-Fitr) et le grand (l’Aïd al-Adha).

Lamartine  sur le prophète :

Pour illustrer le type d’hommes qu’a été le prophète, il est très important de citer un témoignage très intéressant et très significatif de l’extérieur de la communauté musulmanes.  C’est le témoignage de Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine, le poète, écrivain, historien, et homme politique français né à Mâcon le 21 octobre 1790 et mort à Paris le 28 février 1869. Le témoignage porte sur le Prophète Muhammad  dans l’ouvrage intitulé « L’histoire de la Turquie » de Lamartine rédigé en 1854, considéré comme  une œuvre considérable par son ampleur (8 volumes), mais aussi par les points de vue parfois prophétiques qu’elle expose sur l’avenir de l’Europe et les relations entre l’orient et l’occident. 

Lamartine dit sur le prophète :

« Jamais un homme ne se proposa volontairement ou involontairement, un but plus sublime puisque ce but était surhumain : saper les superstitions interposées entre la créature et le créateur, rendre Dieu à l’homme et l’homme à Dieu, restaurer l’idée rationnelle et sainte de la divinité dans ce chaos de dieux matériels et défigurés de l’idolâtrie.

Jamais un homme n’accomplit en moins de temps une si immense et durable révolution dans le monde, puisque moins de deux siècles après sa prédication, l’Islamisme, prêché et armé, régnait sur les trois Arabies, conquérait à l’unité de Dieu, la Perse, le Korassan, la Transoxiane, l’Inde Occidentale, la Syrie, l’Égypte, l’Ethiopie, tout le continent connu de l’Afrique septentrionale, plusieurs îles de la Méditerranée, l’Espagne et une partie de la Gaule.

Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l’immensité du résultat sont les trois mesures du génie de l’homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l’histoire moderne à Muhammad.

Les plus fameux n’ont remué que des armes, des lois, des empires ; ils n’ont fondés, quand ils ont fondés quelque chose, que des puissances matérielles, écroulées souvent avant eux.

Celui-là a remué des armées, des législations, des empires, des peuples, des dynasties, des millions d’hommes sur un tiers du globe habité ; mais il a remué, de plus, des idées, des croyances, des âmes.

Il a fondé sur un livre dont chaque lettre est devenue loi, une nationalité spirituelle qui englobe des peuples de toutes les langues et de toutes les races, et il a imprimé pour caractère indélébile de cette nationalité musulmane la haine des faux dieux et la passion du Dieu un et immatériel.

Ce patriotisme, vengeur des profanations du ciel, fut la vertu des enfants de Muhammad.

L’idée de l’unité de Dieu, proclamée dans la lassitude des théogonies fabuleuses, avait elle-même une telle vertu, qu’en faisant explosion sur ses lèvres, elle incendia tous les vieux temples des idoles et alluma de ses lueurs un tiers du monde.

Cet homme était-il un imposteur ? Nous ne le pensons pas, après avoir étudié son histoire.

L’imposture est l’hypocrisie de la conviction. L’hypocrisie n’a pas la puissance de la conviction, comme le mensonge n’a jamais la puissance de la vérité. 

Si la force de la projection est, en mécanique, la mesure exacte de la force d’impulsion, l’action est de même, en histoire, la mesure de la force d’inspiration. 

Une pensée qui porte si haut, si loin et si longtemps est une pensée forte ; pour être forte, il faut qu’elle ait été bien sincère et bien convaincue. Mais sa vie, son recueillement, ses blasphèmes héroïques contre les superstitions de son pays, son audace à affronter les fureurs des idolâtres, sa constance à les supporter quinze ans à la Mecque, son acceptation de scandale public et presque de victime parmi ses compatriotes, sa fuite enfin, sa prédication incessante, ses guerres inégales, sa confiance dans les succès, sa sécurité surhumaine dans les revers, sa longanimité dans la victoire, son ambition toute d’idée, nullement d’empire, sa prière sans fin, sa conversation mystique avec dieu, sa mort et son triomphe après le tombeau : plus qu’une imposture, une conviction.

Ce fut cette conviction qui lui donna la puissance de restaurer un dogme. Ce dogme était double, l’unité de dieu et l’immatérialité de Dieu, l’un disant ce que dieu est, l’autre disant ce qu’il n’est pas ; l’un renversant avec le sabre des dieux mensongers, l’autre inaugurant avec la parole une idée !

Philosophe, orateur, apôtre, législateur, guerrier, conquérant d’idées, restaurateur de dogmes, fondateur de vingt empires terrestres et d’un empire spirituel, voilà Mohammed (Muhammad).

À toutes les échelles où l’on mesure la grandeur humaine, quel homme fut plus grand ? »

  1. de Lamartine

Histoire de la Turquie, 1854

Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine fut un poète, écrivain, historien, et homme politique français né à Mâcon le 21 octobre 1790 et mort à Paris le 28 février 1869.

Qui est le prophète Muhammad ?

Allâh Ta`âlâ dit dans le Qour’ân honoré :

﴿ لَقَدْ جَاءكُمْ رَسُولٌ مِّنْ أَنفُسِكُمْ عَزِيزٌ عَلَيْهِ مَا عَنِتُّمْ حَرِيصٌ عَلَيْكُم بِالْمُؤْمِنِينَ رَؤُوفٌ رَّحِيمٌ ﴾

ce qui signifie : « Il vous est parvenu un Messager issu d’entre vous, qui craint pour vous que vous ne commettiez ce qui fait mériter le châtiment, qui s’attache avec ferveur à ce que vous ayez la foi, qui fait preuve d’une immense compassion et qui est miséricordieux envers les croyants » [sôurat At-Tawbah / 128].

Allâh Ta`âlâ dit aussi :

﴿ قُلْ بِفَضْلِ اللَّهِ وَبِرَحْمَتِهِ فَبِذَلِكَ فَلْيَفْرَحُوا هُوَ خَيْرٌ مِمَّا يَجْمَعُونَ ﴾

ce qui signifie : « Dis par la grâce de Allâh (l’Islam) et par sa miséricorde (le Qour’ân), par cela qu’ils se réjouissent, c’est mieux que les biens du bas monde » [sôurat Yôunous / 58].

Ascendance du Prophète Muhammad

هو أَبو القَاسِمِ سيِّدُنا مُحَمَّد

ابنُ عَبْدِ اللهِ بنِ عَبْدِ المُطَّلِبِ بن هَاشِمِ بنِ عَبْدِ مَنَافِ ابنِ قُصَيِّ بنِ كِلابِ بنِ مُرَّةَ بنِ كَعْبِ بنِ لُؤَيِّ بنِ غَالِبِ ابن فِهْرِ بنِ مَالِكِ بنِ النَّضْرِ بنِ كِنَانَةَ بنِ خُزَيْمَةَ بنِ مُدْرِكَةَ ابنِ إِلْيَاسَ بنِ مُضَرِ بن نِزَارِ بنِ مَعَدِّ بن عَدْنَانَ

ويتَّصلُ نَسَبُهُ إلى نبيِّ اللهِ إِسْمَاعِيلَ ابْنِ نبيِّ اللهِ إِبْرَاهِيمَ

Il est Abou l-Qâcim notre Maître Muhammad

Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam

fils de `Abdou l-Lâh fils de `Abdou l-MouTTalib fils de Hâchim fils de `Abdou Manâf fils de QouSayy fils de Kilâb fils de Mourrah fils de Ka`b 

fils de Lou’ayy fils de Ghâlib fils de Fihr fils de Mâlik fils de An-NaDr 

fils de Kinânah fils de Khouzaymah fils de Moudrikah fils de Ilyâs 

fils de MouDar fils de Nizâr fils de Ma`add fils de `Adnân .

Et `Adnân descend du Prophète Ismâ`îl `alayhi s-salâm

fils du Prophète Ibrâhîm `alayhi s-salâm.

Description :

C’était un bel homme, de taille moyenne, les cheveux et la barbe noire, ses paroles étaient toujours pleines de sagesse et de conseils. La gentillesse et la miséricorde de Mohammed  étaient inégalables. Il accorda une place d’honneur à la femme, une place dans la société qui était inimaginable, un honneur en islam, que l’on ne trouvait nulle part ailleurs.

La Vie du prophète :

Al-Bayhaqiyy a rapporté d’après Ibnou `Abbâs qu’il a dit : le prophète est né l’année de l’éléphant. Quant au mois de sa naissance c’est rabî`ou l-‘awwal (3ème mois lunaire), et ce qui est retenu par les savants c’est qu’il est né la douzième nuit de ce mois. Quant au jour de sa naissance, il s’agit du lundi sans divergence, ainsi Mouslim a rapporté d’après Abôu Qatâdah al-‘anŝâriyy que Allâh l’agrée qu’il a dit : le prophète a été interrogé sur le jeûne du lundi dont il a dit : « ذاك يوم ولدت فيه، وأُنزل عليّ فيه »,  ce qui signifie : « en ce jour je suis né et en ce jour j’ai reçu la révélation ».

C’est en le 12 de Rabia al Awal[1], troisième mois de l’année musulmane. qu’Âmina, veuve depuis quelques mois, donne naissance à Muhammad. Le prophète est rapidement confié à une nourrice, Halîma auprès de laquelle il passe ses premières années. La tradition nous rapporte un certain nombre de signes et de prodiges qui s’y produisent. Notamment l’arrivée de deux anges vêtus de blanc qui ouvrent la poitrine du prophète qui, en retirent le coeur, le purifient d’un grumeau noir, puis le pèsent : il pesait plus lourd que l’humanité entière ils le remettent alors en place.

Âmina meurt alors que le Prophète a six ans. Le jeune orphelin est alors confié à son oncle Abû Tâlib qui l’emmène avec lui sur la route de la Syrie où il convoie ses caravanes de marchandises. C’est pendant ces années de voyages que le prophète découvre d’autres cultures et d’autres religions, notamment celle des chrétiens et des juifs qu’il côtoie au gré du commerce.

 

Le prophète grandit en vertu, en bonté, en fidélité et en sagesse, puis quand vient pour lui le temps de prendre son autonomie, il se met au service d’une riche veuve Khadîja et prend la responsabilité de conduire ses caravanes. Mise progressivement au courant des prodiges qui s’accomplissent tout au long du chemin et impressionnée par sa droiture et sa bonté, elle s’offre alors de l’épouser. 

La révélation

Quelques années plus tard, alors qu’il vit à la Mecque, Muhammad est un homme religieux. Il fait désormais partie d’un courant monothéiste très minoritaire et aime prendre du temps pour la méditation. Il n’est pas rare qu’il passe plusieurs nuits en méditation, retiré dans les grottes d’une colline des environs de la Mecque, le mont al-Hirâ. C’est au cours d’une de ces nuits, en 610 que le prophète reçoit la révélation. Il a une visite de l’ange Gabriel qui le prend dans ses bras, le serre et lui dit : “récite !” Mais le prophète qui ne sait pas lire ne comprend pas. De nouveau l’ange le serre et lui dit “récite !”. La troisième fois, le prophète entend résonner des paroles qu’il récite aussitôt : “Récite au nom de ton Seigneur qui t’a créé ! Il a créé l’homme d’un caillot de sang !” (Coran 96,1). Rassuré par l’ange, il rentre chez lui et raconte tout à Khadîja, sa femme. Elle en parle à son cousin Waraqa, un chrétien, lequel lui confirme que Muhammad est bien le prophète qu’il attend depuis des années.

Suit alors trois années sans autres révélations. Seulement quelques proches, dont Abu Bakr qui sera le premier calife et ‘Alî, le quatrième calife, suivent le prophète dans la nouvelle voie qui se dessine. Celle-ci ne devient réellement claire qu’en 613, quand le prophète reçoit la mission d’enseigner : il n’est plus un simple prophète, mais bien l’envoyé de Dieu pour le peuple de la Mecque : “Ô toi qui es revêtu d’un manteau, lêve-toi et avertis ! Glorifie ton Seigneur !” (Coran 74, 1-3). Il se met alors à prêcher autour de la Ka’ba, temple polythéiste du centre commercial que représentait la Mekke à cette époque. Évidemment, sa prédication se heurte rapidement aux marchands et aux religieux, surtout lorsqu’il commence à avoir quelques disciples. Tant qu’il ne faisait que suivre ses convictions intimes, cela ne dérangeait personne, mais en se mettant à prêcher ouvertement contre ceux qui fréquentent le temple et contre les marchands qui profitent de la situation commerciale de la Mecque pour escroquer les gens de passage, il commence à sérieusement embarrasser les autorités de la Mecque.

L’aimé d’Allah, comme il fut surnommé, reprocha aux mecquois leurs idoles (statues qu’ils prenaient pour Dieu), les appela à adorer le Créateur unique et leur récita les versets du Coran pour les guider dans la bonne voie.

Comme réponse il fit face à la torture et l’oppression. Lorsque les Mecquois prirent conscience de leur incapacité à lui faire face, il lui offrirent royauté, argent et pouvoir mais Muhammad (paix et bénédictions) refusa et dit :

” Même si vous me posez le soleil sur ma main droite  et la lune sur ma main gauche, je ne renoncerais pas à mon message “.

Dès qu’il commença à réciter le Coran et à prêcher la vérité que Dieu lui avait révélée, il souffrit, avec son petit groupe de disciples, de persécutions de la part des mécréants.  Les persécutions devinrent si acharnées, Dieu leur ordonna d’émigrer. Cette émigration de la Mecque à la ville de Médine, située à environ 260 milles (418 km) au nord, marque le début du calendrier musulman.

Après plusieurs années, Muhammad  et ses disciples purent enfin retourner à la Mecque, où ils pardonnent leurs ennemis.  Avant que Muhammad ne meure, à l’âge de soixante-trois ans, la majeure partie de la Péninsule Arabe était devenue musulmane, et moins d’un siècle après sa mort, l’islam s’était propagé jusqu’en Espagne à l’ouest, et aussi loin qu’en Chine à l’est.  Parmi les raisons qui expliquent la propagation rapide et pacifique de l’islam, il y a la vérité et la clarté de sa doctrine. L’islam appelle les gens à ne croire qu’en un seul Dieu, qui est le seul qui mérite d’être adoré.

Le prophète Muhammad  était un parfait exemple d’un homme honnête, juste, clément, compatissant, véridique et brave.  Bien qu’il fût un homme, il était très loin d’en avoir les mauvaises caractéristiques, et il luttait et faisait tous ses efforts par amour pour Dieu et pour sa récompense dans l’au-delà.  De plus, dans toutes ses actions et ses relations avec les gens, il avait toujours la crainte de Dieu et le souci de lui plaire.

DÉCÈS

Dieu le Très Haut, rappela son prophète  à l’âge de 63 ans, il mourut dans sa maison à Médine, ne laissant derrière lui que quelques biens, le monde à ses pieds mais sans un dinar à son nom. Alors que personne ne voulu le croire, Abou Bakr, le véridique dit ceci :

” A quiconque adorait Muhammad, j’annonce la mort de Muhammad.  Mais à celui qui adore Allah, le Seigneur est vivant et ne meurt jamais “

L’esprit de son message demeure aussi clair et vivant que lorsqu’il fut révélé.

 La louange est à Dieu le Créateur du monde. Celui qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que lui et il est celui qui entend et qui voit, quoi que tu puisses imaginer, Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour qu’elle soit accordée à notre maître Muhammed Al-‘Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les prophètes du premier ‘Adam au dernier Muhammed . 

Ô Seigneur, prie sur Muhammad et sur la famille de Muhammad Ô Seigneur, accorde tes bénédictions à Muhammad et à la famille de Muhammad . Tu es certes digne de louange et de glorification.  

تعليقات
تحميل...
%d مدونون معجبون بهذه: